La construction de cette infrastructure linéaire, qui permet le trafic routier de véhicules dans des conditions optimales de sécurité et de confort, est une tâche complexe. La majorité des chaussées de routes sont construites à base d’enrobés bitumineux, caractérisés par un mélange des pierres, sélectionnées selon la taille et une certaine qualité (granulats), et de bitume ou d’asphalte, qui est le liant qui unit ces granulats. À un niveau basique de construction, une construction se construit en étendant des couches successives d’enrobés, avec des qualités et des résistances différentes. Au niveau du résultat final, il y aura des différences si la route se trouve dans des zones montagneuses ou si elle a besoin de terrain là où il n’y en a pas (remblais). Les deux plus grands ennemis de ces infrastructures sont les charges importantes des poids lourds et les agents climatiques.
La chaussée est constituée des dernières couches de la route, celles qui sont au contact direct des pneumatiques des véhicules et qui présentent le plus de dégâts avec le temps.
L’exposition continue du bitume qui protège les routes contre les intempéries entraîne une oxydation du fait des rayons ultraviolets provenant du soleil et au contact de l’oxygène. Cette situation provoque la perte des parties les plus légères de la chaussée et, par conséquent, des qualités de flexibilité et des capacités d'adhésivité des granulats présents dans l’enrobé.
Enfin, l’utilisation de matériaux traités avec du ciment dans certaines couches de la chaussée peut entraîner des fissures de rétraction, de prise ou thermique.
Tous les produits mentionnés sont noirs, visqueux et de composition très complexe et peuvent être englobé sous le nom de liants à base d’hydrocarbures. Les différences proviennent de leur origine, car si le bitume est un produit dérivant du pétrole brut, la poix et le goudron sont des produits dérivant du charbon. De son côté, l’asphalte est un produit d’origine naturelle qui peut se présenter librement ou renfermé dans des minerais poreux (roches asphaltiques).
Sachant la différence entre ces produits, il faut rappeler que les avantages des dérivés du pétrole font qu’il s’agit largement de l’élément le plus utilisé au niveau mondial.
En Espagne, la rénovation des routes existe depuis les années 80, mais aux États-Unis on utilise cette technique depuis des décennies. Le recyclage est une technique de réhabilitation des routes qui permet de réutiliser les matériaux provenant des couches de la chaussée qui ont déjà été en service : des matériaux qui ont perdu certaines de leurs caractéristiques originales du fait de l’usure ou du vieillissement, mais qu’il est possible de réutiliser pour de nouvelles couches de chaussée.
Chez Repsol, nous avons créé des bitumes et des émulsions REJUV qui exploitent au maximum les matériaux dégradés. Ils sont conçus spécialement pour couvrir toutes les techniques existantes, rénovation sur place à froid, dans l’usine de fabrication des enrobés bitumineux chauds, tièdes ou froids.
Le marquage CE des liants est une exigence obligatoire pour la libre commercialisation dans l’Union européenne. Cette responsabilité du fabricant s’appuie sur une série de spécifications, de tests et d’exigences pour le contrôle de la production. Le marquage CE englobe tous les processus de production, de l’entrée des matières premières à l’obtention du produit final, en passant par les conditions d’opération en usine et la bonne réalisation des tests en laboratoire, sans oublier les réglages et les plans de maintenance de tous les équipements aussi bien en usine que dans le laboratoire. Depuis le 1er janvier 2011, c’est obligatoire pour tous les bitumes, bitumes durs et les émulsions bitumineuses cationiques. Depuis le 1er janvier 2012 pour les bitumes modifiés. Le symbole du marquage CE doit s’appuyer sur le respect des prescriptions visées à l’article 30 du Règlement (CE) n º 765/2008 et l’on placera de manière visible, lisible et indélébile :